Evil Plans : Having Fun on the Road to World Domination
Plaisir (entre 💀 et ❤❤❤❤❤) | ❤❤❤ |
Plume (entre 💀 et ✒✒✒✒✒) | ✒✒ |
Langue de lecture | 🇬🇧 |
Âge du lecteur | 27 |
Pages (Kobo Clara HD) | 148 |
De quoi ça parle ?
Hugh MacLeod est un créatif. Si la réalité ne lui plaît pas, il dessinera par dessus. Il a percé par des dessins, et sa société de consultance gapingvoid.
Il cherche à retrouver le plaisir d'essayer, d'expérimenter, d'entreprendre. On dirait bien qu'il y arrive ! Pourquoi appeler sa nouvelle aventure une entreprise alors qu'on peut tout aussi bien la décrire comme un plan machiavélique ? C'est sous cet angle de vue qu'il va, chapitre après chapitre, passer par de nombreux exemples et donner plein de conseils. Ces conseils ont un aspect stratégique, économique, mais aussi spirituel. Pourquoi est-ce qu'on fait ça ?
Je ne connaissais pas Gapingvoid, mais j'avais déjà vu quelques-un de ses dessins. Tous ses mots ne sont peut-être pas parfaits, mais ils sont réconfortants et donnent envie de donner place à ses rêves, de leur trouver une place dans le monde réel, peut importe comment il faut tordre l'un ou l'autre.
Ce que j'ai apprécié
- Des cas d'études très réels (avec des prénoms, tout simplement), qui n'ont pas tous réussi. J'ai plus eu l'impression d'avoir une conversation avec un vieux du coin qu'avec un gourou de la Silicon Valley.
- Des scénarios commençant quasi sans le sous et pourtant trouvant une façon de mener à bien.
Spoiler
Contrairement à Zero to One, la mission finale ne naît pas de la recherche de monopole et d'argent, mais de l'Amour ❤. C'est une ressource limitée aussi, mais un peu mieux répartie 😊 D'un point de vue plus rationnel, je dirais que c'est plus motivant de jouer dans un jeu à somme positive que dans un jeu à somme nulle.Ce qui m'a rebuté
- Part du principe qu'on a déjà quelque chose à développer. Si ce n'est pas le cas, c'est un peu reboutant.
- Certains exemples m'ont semblé inutilement longs, comme pour atteindre un nombre de pages.
Quelques perles
Bonne nouvelle ! Tu ne meurs pas.
Une fois ce message compris émotionnellement, il est tellement libérateur.
Prend la crème de la crème, abandonne le reste.
Que ce soit pour son plaisir ou son portefeuille, Hugh MacLeod est violemment essentialiste : la majorité du résultat dépend d'une minorité des efforts. Hop, on basarde tout ce qui n'est pas assez intéressant.